14/12/2011

Barney's Version


Barney's Version (Richard J. Lewis, usa, 2010)

Barney est un juif canadien qui s'ennuie dans la vie. Il commence par épouser une fille qu'il croit avoir mise enceinte dans son groupe d'amis artistes qui se dévergondent en Italie, cette fille finit par se suicider,  veuf, il rentre au Canada et devient producteur de soap opera à la télévision, sans aucune illusion sur l'intérêt de ses productions. Il rencontre alors une fille intelligente, canon, plutôt drôle et surtout issue d'une famille richissime et décide de l'épouser (sublime Minnie Driver, vous vous souvenez de la copine de Matt Damon dans Will Hunting ?)

Durant sa cérémonie de mariage, il rencontre la femme de sa vie, un coup de foudre absolu. Il réussira à quitter sa deuxième femme pour la séduire et faire sa vie avec elle. La suite est à découvrir pendant le film. En bref, c'est l'histoire d'un homme qui tombe amoureux, de manière définitive, et cela va enfin donner du goût à sa vie. C'est l'histoire d'une fin de vie, d'un homme qui se souvient, puis ne se souvient plus.

(oh, tiens, une histoire de trains !) #privatejoke

C'est l'histoire d'un fils et de son père (fabuleux Dustin Hoffman, il n'en fallait pas moins face à Paul Giamatti qui mène le film de manière époustouflante) qui tente d'être honnêtes l'un envers l'autre. C'est une histoire banale, d'un homme qui se considère comme banal, mais dont la vie est racontée de bien jolie manière.


C'est un film qui m'a parlé plus que je n'aurais cru, qui m'a laissé la tête pleine de questions sur les relations humaines, qui m'a émue aux larmes et fait rire, dont les comédiens sont tous plus exceptionnels les uns que les autres et dont tout le reste est mis à leur disposition pour que leurs personnages transcendent l'écran. Paul Giamati est un GRAND, je ne sais pas comment il fait pour être autant crédible à 25 ans qu'à 60, à part le travail exceptionnel de maquillage, mais il y arrive. Richard J. Lewis est réalisateur de séries télévisée, souhaitons qu'il fasse plus d'incursions au cinéma.

Le scénariste a réussi le tour de maître de rendre une histoire inracontable, car banale mais complexe, tout à fait digeste et crédible. J'en aurais volontiers pris une demi-heure de plus.

Par contre, il ne passe pas le test Bechdel, c'est un film d'hommes, amoureux des femmes peut-être, mais un film d'hommes sur les hommes.

2 commentaires:

  1. Bon, encore un film dont je repousse à tort (et je ne sais toujours pas pourquoi d'ailleurs) le visionnage, si je comprends bien. Merci, je vais accélérer le bottage de mon fessier :-)

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  2. Je ne suis pas sûre qu'il soit pour tout le monde, moi j'ai courru.

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